samedi, novembre 08, 2008

LE CHANT DES POETES

En gravissant les pentes du Parnasse
D'un pas léger dans les sentiers montants,
Soyons joyeux et qu'au loin sur nos traces,
Il règne encor des rire et des chants.
Soyons joyeux et couronnons nos têtes,
Enivrons-nous des vastes horizons:

Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!

O vieil Homère, et toi, divin Virgile,
Et vous, « rêveurs d'hier et d'aujourd'hui »,
Vous ignorez dans votre coeur tranquille
Le terre à terre et son mortel ennui.
Venez à nous et que vos luths vous prêtent
Leurs purs accents et leurs plus doux frissons!

Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous sommes les Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!

On dit qu'hélas! la vie est faite en prose
Et que nos chants seront des pleurs demain.
Mais à quoi bon déjà froisser la rose
Qui couvre encor l'épine du chemin!
Le grand soleil suit toujours les tempêtes,
Le monde est beau, si nous l'embellissons!

Il faut chanter, nous resterons Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!
Il faut chanter, nous resterons Poètes,
A nous les fleurs, les ris et les chansons!

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