mercredi, novembre 12, 2008

INCLASSABLES-CURIOSITES et VIEUX MACHINS














































2 commentaires:

Anonyme a dit…

(Nova?) … et vetera et multa altera !

Les fameuses culottes "golf" (voir Tintin) certains les appelaient "semi-déponantes" ou "bacs à m…"

Je n'ai jamais pu savoir comment les rhétos qui nous ont précédés, sont toujours parvenus, le 1er avril, à enlever le battant de la cloche et ce, malgré la ténacité et la perspicacité de nos surveillants!

Le dimanche soir, souvenez-vous, vous alliez "en pays" en principe chez un prof de votre région. Nous, pauvres Bastognards étions sevrés de cette cigarette si bienvenue … mais quel plaisir pour nous, d'entendre à 11h30 le dimanche la sirène des pompiers qui nous délivrait du reste de temps d'étude jusqu'… aux vêpres!!
Et moi, je jouais au "facteur" pour Philippe Maire qui me passait son journal de classe contenant une lettre pour Jocelyne!!

Lors des maladies avant le passage du médecin (l'aspirine était alors la panacée) au dortoir les belles (?) jeunes filles s'écriaient en voyant le pauvre malade: "Kock Lei" et le nom "Coquailles" leur est resté ainsi que la si jolie "Pulchrum"!

LES RETRAITES
En 6ème, 5ème et 4ème, la retraite se faisait au Séminaire.
Jours de réflexion pour certains, jours de repos pour d’autres mais obligation était de lire des livres dits "religieux".
Alors les vies des Saints n’avaient plus aucun secret pour nous.
En rhéto, la retraite avait lieu chez les Jésuites à Arlon. Rien de spécial. Ambiance ! Ambiance !
Quant aux 3ème et Poésie, là, c’était folklorique : ORVAL.
En 3ème : calme plat car c’était notre cher abbé Devignon !!
En Poésie, en "visitant" les combles de l’abbaye, on a découvert le tapis roulant déversant les casiers vers la réserve. On croyait bon de s’offrir quelques bouteilles mais notre maître en tout Pierre Lutgen a décidé que cela serait beaucoup plus intéressant et surtout moins voyant de prélever un casier entier !!!
Toujours à Orval, lors d’un Chemin de Croix, Pierre Guébenne sous influence a préparé une station et s’est exclamé d’une voix digne d’un acteur professionnel : "Me voici, Seigneur nu comme un ver".


Encore une facilité pour les Bastognards. Nous faisions, je le suppose, envie aux autres condisciples quand ils admiraient au réfectoire nos "tambours" remplis de si bonnes choses !
Nous étions juste à côté de la chaire où, pendant le Carême (et peut être aussi l’Avent) nous supportions avec courage la lecture du "l'Expédition du Kon-Tiki" mais l’abbé Taminiaux mangeait à notre table ! Alors !!

A l’Immaculée et au St-Hubert: branle-bas de combat ! Notre Supérieur J-B Musty nous tient éveillés et nous fait la leçon car, des petits monstres de notre classe n’ont rien trouvé de mieux que de répandre, après l’extinction des feux des coquilles de noix, si bien que l’abbé Dropsy et/ou Taminiaux n’ont pas su éviter les pièges et ce, malgré la toute puissante torche de l’abbé Taminiaux.

En hiver, que de glissades sur les glissoires préparées minutieusement la veille en versant force seaux d’eau allant de la salle des fêtes aux "carrés" (On sait encore ce que cela signifiait ?)

Si les surveillants du Séminaire et des Notre-Dame "s'arrangeaient" pour éviter les rencontres en promenade, ils n'avaient pas pensé que ces rencontres étaient inévitables (et bienvenues!!) lors des séances d'exploration du monde au Patton.
Comme les "cousines" étaient nombreuses dans la salle !!

Que dire des va-et-vient durant la 2ème partie de l'étude (de 18 à 19h) où on se pressait pour aller en DC (direction de conscience pour celui qui l'a oublié!) et l'abbé Godelaine, chez qui j'allais de temps en temps en confession (et oui!!) après avoir "débité" une liste de fautes et que j'avais omis de mentionner "certaines choses" il me demandait naïvement "alors, Jean il n'y a plus rien qui vous gêne ?" et je répondais à chaque fois "Non, monsieur l'abbé!" Etait-il déçu ?

Et le vendredi! Quelle cavalcade sur les escaliers de l'étude bardés de barres de fer pour le "bain" traditionnel.
Cela arrivait à certains, de se tenir, pendant que l'eau coulait, dans la première partie de la cabine, n'oubliant pas bien sûr de se mouiller les cheveux!

Et le dernier jour de chaque trimestre, nous étions confrontés à la "Récite".
Plus de 200 vers et latins et grecs pour la modique somme de 10 points sur un total d'environ 6 à 700 !
Comme nous étions stylés et obéissants !

Anonyme a dit…

Jean,
Tu me "bluffes" avec tes expressions latines que je ne comprends pas !
Sont-ce de vraies citations ou bien les inventes-tu pour nous épater?
Bravo pour la mémoire, en tout cas !
"un garçon à crolle"...complexé