dimanche, novembre 16, 2008

EN GUISE D'INTRODUCTION...

Quoi de mieux que ce magnifique texte de Raymond Lesage en tête de notre album de souvenirs. On y retrouve une multitude de détails que l’on croyait oubliés. On y retrouve aussi avec émotion la sensibilité, l’humour et le sens littéraire de Raymond.
Bravo l’artiste !
René.






Impressions d’antan…
Cras matinum, promenades fumantes.
Cours d’histoire sans histoire (on digère les frites)
Harangues, excursus sans fin.
Rosa, rosa, rosae, rosae, rosarum, rosis, rosis
Parisyllabiques, pas par ici la bique
Ari-th-métique, passage à (a privatif grec) niveau
« Laissez-moi digérer ma valda »
Corcoran et Louison morte un premier avril
Dus 245 fois-record absolu-CQFD


AMDG-DMNS-RARJ NANTES
CLIC-CLAC, le clic qui rend propre
Cavalcade, douche éclair, aux suivants…
Le carré,
Les promenades, semper tres…

Le foot à « Sans soucis », les sèches grillées en cachette.
Tam Tam infirmier au milieu des escaliers.
La sœur de l’infirmerie et ses potions magiques.
Le coup du buvard. Caca du Bar.
Le cinématographe du dimanche soir ; ses troupeaux de moutons.
« Puisque vous n’aimez pas le cinéma, vous n’en aurez plus ».
Week-end le dimanche de 10 à 17 heures une fois par mois.
Le quatre fatal,
Le petit voisin, le grand voisin. Cerbère en chaire.
Les dictionnaires empilés sur les colonnes.
La chair(e)est faible. L’interminable attente de 20. Tintin non signé.
Les basses messes, les grand-messes, les saluts, les vêpres, les rogations, les chapelets, les ave…

La fancy-fair des philos, plus tard publique dans le Parc des Soeurs où le Diable nous attendait…ad maiorem Dei gloriam.
Saint-Nicolas, Saint-Joseph, grandes vacances, Ruban Bleu…
Que reste-t-il de tout cela ? Souvenirs enfuis, enfouis au creux des mémoires
Qui surgissent et resurgissent au gré de nos rêveries.

« Marche, Rhéto, reste fidèle et fort ».


Raymond Lesage en 1999 ( 40 ans ) au Quartier Latin à Marche.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Plus je regarde la photo des "59", plus je trouve que c'est mieux en 2009. Pourtant l'avouerai-je, j'ai toujours été amoureuse des jambes sexys d'André-Marie, de ses belles et longues chaussettes.
La longueur de la cravate de Bernard me plaisait aussi, mais c'est cependant sur le look très décontracté de Jean que j'ai flashé.
Ce temps-là, temps des mobylettes, des Fiat 500 ou des Simca 1000, a été remplacé par des voitures plus adéquates à nos rhumatismes et à notre arthrose.
René, comment parvenais-tu à réussir et à garder cette "crolle" dans tes cheveux.
PS.: Tu ne remettrais pas les différents chapitres bien visibles dès le début du Blog pour les gens limités comme moi. Cela faciliterait le choix.
Edith

Anonyme a dit…

Tu nous avais pourtant dit que tu nous trouvais tous si beaux en 59!
Et ma "crolle", qu'est-ce quelle a ma "crolle"?
Je crois que je l'amidonais un peu avec de la brilliantine Roja
Bravo pour tous les commentaires et les anecdotes
René

Anonyme a dit…

Remerciements
Je tiens à dire un merci particulier à René Bomboire pour sa fabuleuse idée de créer un Blog;
à André Fourny notre secrétaire dévoué perpétuel pour sa contribution à maintenir la cohésion;
à toute l'équipe: Hector, Germain, Fernand, André-Marie, et bien sûr René et André.
N.B. André Fourny et Hector ont été, je crois, les plus fidèles à toutes les réunions. On devrait leur offrir la médaille de fidélité.
"Carpe diem quia tempus non erit amplius !"

Anonyme a dit…

AM dit qu'il y a encore 7 curés mais (excuses encore le latin: "Rari nantes"), ils ne sont plus que 4: Georges, André, René, Jacques.

A.F. m'a fait remarquer que nous avions eu réunion à Bastogne au Patton et ... que c'était maman qui avait préparé le repas ! Quelle (mauvaise) mémoire !
date ? menu ?
A. te fera sans doute parvenir l'ajout d'ici peu.
Bon WE.
Bisous à Andrée et encore merci pour tout.

Anonyme a dit…

C'est très bien tout cela, mais moi, je vous le dis; n'ayant pas été au cours de ces 50 ans, un assidu des réunions des anciens que je regrette amèrement aujourd'hui,(à part une seule qui, si je ne me trompe, à eu lieu à Martelange, dans un bon resto), je vais me sentir tout perdu ce jour du mois d'octobre où j'aurai bien du mal de reconnaître un visage. Pensez; 50 années d'écart...Qu'est-ce qu'on a changé!!!
J'ai retrouvé Jean Geraerts cette semaine. Quel effort il m'a fallu pour reconnaître un copain du séminaire, connu jeune adolescent, et portant encore allègrement ses 68 ans...
Alors je propose ceci: soit un badge pour tous, ce jour-là, et d'ici la date fatidique, faire paraître, dans le blog, notre vrai visage actuel, empreint de tant et tant d'années. Je ne vous cache pas que chaque fois que je regarde cette belle galerie de visages presque "chérubins", il m'est difficile d'imaginer comment vous êtes maintenant (Et moi aussi, ne vous en déplaise!) Je songe ici à André Delbrouck, Pierre Lenfant...et j'en passe!).Donc,que certains d'entre vous ne se vexent de ma réaction pas, mais
qu'en pensez-vous, du moins pour les moins connus d'entre nous!
Arthur Ska.