lundi, novembre 17, 2008

BIENVENUE

Voilà, c'est décidé: ce sera le 3 octobre ( 2009, bien sûr), à Bastogne, que nous célébrerons les 50 ans de notre sortie de rhéto.

Décision prise devant un excellent menu cet après-midi aux " Quatre Saisons" à Marche et à l'unanimité des présents : André, Germain, Jean, Andre-M, Annie et Hector, Andrée et René.
Pour préparer cet évènement important, nous avons décidé la création de ce blog qui, durant une année, évoquera les souvenirs de notre passage au séminaire, vous informera bien entendu de l'organisation de cet anniversaire, mais qui nous permettra aussi de renouer des liens, d'évoquer ce que nous avons fait depuis cette année 59 et ce que nous sommes aujourd'hui.

Je compte sur chacun d'entre vous pour enrichir notre mémoire en évoquant ici ces années d'adolescence.

René

dimanche, novembre 16, 2008

EN GUISE D'INTRODUCTION...

Quoi de mieux que ce magnifique texte de Raymond Lesage en tête de notre album de souvenirs. On y retrouve une multitude de détails que l’on croyait oubliés. On y retrouve aussi avec émotion la sensibilité, l’humour et le sens littéraire de Raymond.
Bravo l’artiste !
René.






Impressions d’antan…
Cras matinum, promenades fumantes.
Cours d’histoire sans histoire (on digère les frites)
Harangues, excursus sans fin.
Rosa, rosa, rosae, rosae, rosarum, rosis, rosis
Parisyllabiques, pas par ici la bique
Ari-th-métique, passage à (a privatif grec) niveau
« Laissez-moi digérer ma valda »
Corcoran et Louison morte un premier avril
Dus 245 fois-record absolu-CQFD


AMDG-DMNS-RARJ NANTES
CLIC-CLAC, le clic qui rend propre
Cavalcade, douche éclair, aux suivants…
Le carré,
Les promenades, semper tres…

Le foot à « Sans soucis », les sèches grillées en cachette.
Tam Tam infirmier au milieu des escaliers.
La sœur de l’infirmerie et ses potions magiques.
Le coup du buvard. Caca du Bar.
Le cinématographe du dimanche soir ; ses troupeaux de moutons.
« Puisque vous n’aimez pas le cinéma, vous n’en aurez plus ».
Week-end le dimanche de 10 à 17 heures une fois par mois.
Le quatre fatal,
Le petit voisin, le grand voisin. Cerbère en chaire.
Les dictionnaires empilés sur les colonnes.
La chair(e)est faible. L’interminable attente de 20. Tintin non signé.
Les basses messes, les grand-messes, les saluts, les vêpres, les rogations, les chapelets, les ave…

La fancy-fair des philos, plus tard publique dans le Parc des Soeurs où le Diable nous attendait…ad maiorem Dei gloriam.
Saint-Nicolas, Saint-Joseph, grandes vacances, Ruban Bleu…
Que reste-t-il de tout cela ? Souvenirs enfuis, enfouis au creux des mémoires
Qui surgissent et resurgissent au gré de nos rêveries.

« Marche, Rhéto, reste fidèle et fort ».


Raymond Lesage en 1999 ( 40 ans ) au Quartier Latin à Marche.

SOURCES

Cet album de souvenirs est réalisé grâce aux documents fournis par: J.Calmant, P.Lutgen, A.Fourny, A.Delbrouck, le Dr Charles Guillaume, Arthur Ska, Hector Grandjean, Roger Lefèvre
Joignez-vous à eux en envoyant vos documents d'époque à
rene.bomboire@pt.lu ,qui réalise ce site.
Un grand merci à Lucien Tilmant ( rhéto 58 et ex-sacristain ), qui nous a ouvert tout grand ses trésors que vous pouvez visiter sur
http://rhetos58.unblog.fr/2008/10/04/blog-rhetos-58-seminaire-bastogne/

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samedi, novembre 15, 2008

LES RHETOS AUJOURD'HUI ( I )

Nous sommes tous unis par ces quelques années passées ensemble entre 1950 et 1960.
C’est loin ! Mais ces années sont importantes, car c’était pour chacun une période d’éducation, de formation, d’apprentissage, d’éveil au monde et aux autres.
Cette période a donc été déterminante pour la suite, et nous l’évoquons largement dans ce blog.
La suite…c’est 50 années ! Avec pour chacun son propre destin, son propre chemin : sa vie !
Ecourtée brusquement et douloureusement pour 10 d’entre-nous déjà, remplie de travail, de succès, d’échecs, d’amour, de tendresse, d’amis, de femmes, d’enfants, de douleurs, de découvertes, de foi, de confiance, de déceptions, de détresse, d’illusions, de faux pas, de joies, bref, …la vie quoi !
Et tout ça a forgé ce que nous sommes aujourd’hui.
Alors on a pensé, à quelques-uns, que ce serait bien de voir la tête de ceux qu’on a plus vu depuis 50 ans , de savoir ce qu'ils sont aujourd'hui et que, pour tout dire, ce serait plus passionnant que nos éternelles photos d’ados.
Cette rubrique vous est donc ouverte.
Vous y mettrez ce que vous voulez : une photo ( si possible)
Ce sera notre trombinoscope des rhétos d’aujourd’hui, notre Facebook à nous !
Faites-le sans complexe : on a tous pris 50 ans dans la tronche !
Mais vous pourrez aussi mettre dans cette rubrique tout ce que vous souhaitez partager : ce que vous faites, ce qui vous tient à cœur, vos idées, vos réflexions, ce qui vous fait râler, ce que vous pensez de Fortis …etc…etc.
Pratiquement c’est très simple :
1/ Vous m’envoyez par mail ( ou par la poste) photos et textes et je les publie sur le blog
2/ Pour les textes seulement, plus malin et plus marrant : utiliser « envoyer un commentaire » en bas de cet article : ce commentaire pourra être lu par tous et chacun pourra y répondre et ainsi intervenir dans le débat.

Et pour montrer l’exemple, je me lance...


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René B.

Andrée et moi sommes retraités depuis 8 ans.
Nous avons 2 filles et 5 petits-enfants.
Partageons notre vie entre Wiltz et Bruxelles où nous suivons de nombreuses activités de l’Université des Aînés.
Andrée est très active dans le bénévolat et mon hobby est la réalisation de films vidéo sur la nature, en général, mais aussi sur d’autres sujets comme ce petit film réalisé avec mes filles et qu’en son temps, je n’aurais pas osé montrer à la petite sœur de la sacristie !!! (Pinocchio, je crois?)

Cliquez sur la flèche pour voir la vidéo.



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Guy Schiltz

...dans l'esprit de l'époque !
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Arthur Ska

Allez, je me jette à l’eau….sans trucage !


Mon CV est plus que banal et classique et ressemble à celui de la plupart d'entre nous.
J'ai donc quitté le séminaire au seuil de la poésie. Ayant davantage le sens pratique et n'étant pas un génie de la mémoire, j'ai terminé des études techniques à l'école de boucherie à Bruxelles: j'étais fils de commerçant et ma place devait être tout naturellement aux côtés de papa.
Marié en 1968 avec une virtonnaise, nous avons tenu la boucherie durant 29 ans. Nous avons eu 4 enfants que nous avons élevés de façon traditionnelle, un peu dans l'esprit du séminaire.
Papa y ayant passé quelques années, il était normal que je fasse pareil et que deux de nos garçons y fassent leurs études....Une de nos filles a également connu l'internat, là-bas, durant 6 ans, chez les sœurs de Notre Dame.
C'est en 1998 que j'ai tout quitté pour aller vivre avec Annette et la dernière de nos filles dans la région de Perpignan où nous possédions une petite maison de village depuis quelques années déjà. Là, une mission un peu spéciale m'attendait: responsable de la paroisse de Rigardà. J'y ai "joué" le rôle de pasteur, prenant à cœur la vie de ce petit village de 300 habitants.
Les enfants restés au pays et la Belgique loin du cœur ont eu raison de nous. Nous décidions alors de rentrer dans notre Gaume natale, là où nous avions toutes nos racines. Ce fut une expérience enrichissante.
A présent je m'occupe, au sein d'une aumônerie, des personnes âgées résidants dans une maison de retraite à Virton. Cette mission ajoutée à celle de remplir notre rôle de grands parents (10 petits enfants!) ne me laissent pas beaucoup de répit.
Voilà, en un bref coup d'œil, ma vie telle que je l'ai vécue, avec des hauts et des bas, comme tout le monde...

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Pierre Lutgen

J'ai eu plus de chance que René, auteur de notre chant de rhéto sur fond musical de Jules Hougardy, et ai déjà été préretraité à 56 ans. Qu'elle chance d'avoir le luxe de se lancer si jeune dans des activités qui plaisent et de les laisser tomber si elles deviennent ennuyeuses. J'ai ainsi pu acquérir une solide réputation, méritée bien sûr, d'expert en sécurité, santé, environnement, reboisement et ai pu travailler pour différentes organisations et me suis balladé de la Chine en Palestine, de la Russie à la Colombie (où j'avais été prof à l'univ de 66 à 68), du Maroc au Montenegro, de l'Azerbaidjan au Malawi. J'ai quand même réduit ces activités car aller accrocher des extincteurs dans des PME ou réparer les bobos environnementaux des grosses boites devient lassant.
Avec plusieurs copains plus ou moins scientifiques nous sommes engagés dans une ONG luxembourgeoise
www.iwerliewen.org. Au début on allait construire des cases, creuser des puits, reverdir des jachères, mais lentement on s'est rendus compte que les gens du Sud faisaient cela eux-mêmes si on les laissait tranquilles. On ne peut pas développer les autres, certainement pas avec des gros sous, ni acquérir une place au ciel avec ce réflexe de charité chrétienne. Lentement nous avons évolué pour croire qu'il y avait quand même un sens à leur apporter des idées, des trucs pour lesquels on offrait nos conseils techniques pendant une ou deux années. Et puis on disparaissait. Et souvent cela marche. Par exemple le procédé SODIS de stérilisation de l'eau. Vous mettez de l'eau dans une bouteille en plastique sur le toit d'une case et le soir elle est stérilisée par le soleil. Des projets pilote dans 8 pays pour sauver quelques uns des 8 millions d'enfants qui meurent tous les ans de diarrhée.Ou encore vous essayez que tous les Africains aient la tisane d'artemisia annua dans leur jardin. Cette tisane guérit de façon spectaculaire du paludisme. Voir sous www.maladiestropicales.org. Evidemment les boites pharmaceutiques nous détestent. Il ya trois ans nous avons présenté notre programme à une douzaine de classes pendant toute une semaine à l'ancien dortoir des rhétos au Petit Séminaire.
Par ailleurs, j'ai une solide réputation d'hérétique; comme scientifique je mets en doute certaines des choses qu'on a apprises à Bastogne ou que certains marchands de panique nous vendent. Je ne crois pas au réchauffement climatique, au terrorisme à la Bush, à la montée des eaux, à l'effet des fréons sur le trou d'ozone, à la nocivité du DDT, des dioxines, du PVC, des PCB ou des nitrates, aux vaches folles, à la grippe aviaire. On n'a jamais trouvé le virus du SIDA. Voir sous http://plutgen.wordpress.com/
Mais grâce à Bastogne, le message des Evangiles me reste présent : la joie de partager avec d'autres ce que l'on a appris , de ne pas avoir peur du lendemain.


Nolite timere, .... in fide et robore.

Pierre

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Pierre Arnould
Et je travaille toujours malgré le poids des ans.
-Médecin encore, bien aidé par mon fils
-Bourgmestre de Libramont-Chevigny, en principe jusque fin 2012 si Dieu me prête toujours vie et santé.
Je dispose de très peu de temps libre et même en étant dans une forme encore très acceptable, je dois vraiment penser à bien vieillir, à diminuer certaines activités. Cfr l’histoire d’un pot de mayonnaise et de café de Guy Schiltz.
Suzanne, 3 grands enfants ( 2 garçons + 1 fille) et 1 chien qui me balade dans les bois le week-end.
Toujours un peu de vélo et un intérêt de moins en moins marqué pour le foot ( en spectateur bien sûr).
Et je rêve de voyager un peu, de lire, de redécouvrir ce que j’ai trop vite, trop facilement oublié, de m’intéresser à tout ce monde que, bien souvent, je n’ai pas pu apprécier faute de temps et par précipitation excessive.
Merci pour tout votre travail, vos informations remarquables.
Un dernier mot pour René, mais aussi pour Andrée. Très lumineuses elles le sont, les couilles de René, car sa fille vient d’en faire de parfaites « lucioles » et elles aiment voltiger.
Bravo à vous, elles se situent vraiment au dessus de la ceinture.
Pierre

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Roger Lefèvre


Petite biographie

Bonjour à tous.

Pour commencer, j’avoue que je suis un peu déçu, car après lecture des différentes interventions, à part celles de Pierre Arnould et Arthur Ska, je n’ai pu découvrir la vie professionnelle des autres. Il m’apparaît que c’est un point essentiel de la vie de chacun.
En ce qui me concerne, j’ai fait ma carrière à la fonction publique, au ministère des Communications en tant qu’ingénieur dans le secteur des véhicules à moteur et du Contrôle Technique. J’ai terminé ma carrière comme directeur (pendant 15 ans). Au-delà la politique ne m’était pas favorable. J’ai donc pris ma prépension à 62 ans pour faire des tas de travaux que je n’ai pu faire durant ma carrière.
Sur le plan familial, nous avons deux enfants, un fils et une fille, universitaires tous les deux.
Le fils s’est expatrié au Canada et s’est offert un doctorat en Sciences de Matériaux. Il travaille plus spécialement sur l’amélioration des électrolytes pour les piles à combustible. Je pense qu’il a fait le bon choix, car la vie au Canada est plus agréable qu’en Belgique.
La fille habite Arlon.
www.catherinelefevre.com Elle est ingénieur architecte et nous a donné un petit fils. Son mari est ingénieur informaticien. En résumé, on peut dire que c’est une famille d’ingénieurs. Seule mon épouse, licenciée en économie, constitue « le chat » noir dans une nichée de « chats » blancs. De cette manière on a pu établir un certain équilibre.

Roger

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André Delbrouck

Comme chacun le sait, je suis arrivé à Bastogne à l’age de onze ans, mais surtout « à l’insu de mon plein gré ».
Je revendique donc totalement la réputation de cancre que j’y ai laissée. Je n’avais rien à faire de ce qu’on s’est efforcé de m’inculquer pendant six ans (surtout ne pas redoubler) et que je me suis empressé d’oublier ensuite. Aussitôt échappé du séminaire, j’ai pu enfin m’orienter vers la technique et plus précisément les études d’ingénieur technicien à l’Institut Gramme. Une année de mathématiques et trois années d’études et me voilà diplômé en thermodynamique à vingt-et-un ans.
A posteriori, mon cousin Devignon m’a révélé que l’annonce de ma décision d’aller à Gramme avait provoqué l’hilarité générale dans la salle des profs…
J’enchaîne alors par le service militaire, en tant qu’officier de réserve à l’artillerie de campagne (sept mois à Brasschaet suivis de huit mois à …Bastogne où je me suis retrouvé chef de Jules Hougardy.).
Ensuite, 3 ½ d’activité en électrification d’engins de levage, 3 ans d’engineering, essentiellement consacrées à l’étude de l’installation électrique d’une verrerie à Oran (contrat clé en main).
Durant le reste de ma carrière, j’ai pu exercer, dans la même société française spécialisée en produits d’automatisme, des fonctions diverses et variées, mais toutes orientées vers mon violon d’Ingres, la technique.
Ma fin de carrière m’a permis d’utiliser mon expérience dans l’optique de l’amélioration des processus. L’informatique, devenue progressivement mon hobby, fut dans ce domaine une alliée précieuse.
Mon départ en retraite, au terme d’une carrière complète, me permet aujourd’hui de me consacrer davantage à ma femme, mes deux enfants et mes quatre petits-enfants. Personne ne s’étonnera aujourd’hui que deux de mes petits-enfants soient flamands. Je ne l’aurais pas cru moi-même, il, y a cinquante ans…
Mes deux autres petites-filles sont italiennes, je ne l’aurais pas cru non plus.
Pendant tout ce temps, une activité physique a toujours été indispensable à mon équilibre, ma constitution me le permettait. J’ai donc pris une part importante dans la construction de ma maison, mais une fois celle-ci terminée, il me fallait trouver une activité de substitution. Ce fut le cyclotourisme, avec comme points culminants, 400km en moins de 24 heures (4x) , 600km en 2 jours (2x) et le Brevet des Provinces Françaises accompli en 11 ans (534 points de contrôle répartis dans la France entière). A l’heure qu’il est, je fréquente quotidiennement une salle de sport de ma commune.
Mes autres hobbies : la cuisine (l’épicurien que je suis aime se préparer des petits plats, cela explique son relatif embonpoint) et le football comme supporter avec comme équipes préférées, le Standard et surtout Manchester United depuis 42 ans.
Revoir Bastogne, même après cinquante ans, ne me ravit pas outre mesure, vous l’avez compris, ce n’est pas mon meilleur souvenir et la cicatrisation est problématique. Mais puisque la majorité l’a souhaité, j’y reviendrai pour vous rencontrer, car c’est bien là l’essentiel. Si ce n’était pas le cas, je n’aurais pas autant recherché nos « fils prodigues », dont certains m’ont causé quelque souci, n’est-ce pas Guy ?.

Je me réjouis à l’avance de TOUS vous revoir.

André

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LES RHETOS AUJOURD'HUI ( 2 )

André Fourny


L’ancien sonneur .... 71 ans !!!

1959. Vive et adieu la rhéto ! Je reste quand même dans cette maison pour deux ans de philosophie mais à l’étage supérieur. Le service du réfectoire est réservé aux philos car les « coucailles » sont dangereuses pour les humanistes. « Chasse réservée ».

Ensuite 4 ans au Grand Séminaire entrecoupés d’une année de Service Militaire à Alost où je suis choisi (pour ma sobriété !!) à la haute tâche de cantinier pour surveiller « mes frères d’armes ». Mais sans arme car ma religion m’interdit de blesser et encore moins de tuer. Une partie de ce service de la patrie se passe à Liège (malheureusement pas au Standard) mais à l’Hôpital militaire de St Laurent où, comme brancardier, je me suis exercé à piquer des fesses... C’est là que je retrouve un expert en photos à la radiographie (hein Jean Calmant).


Qui rentrerait dans ses « froques » 44 ans plus tard ? Moi ça m’allait à mon 70è anniversaire. La ligne est toujours là. Qui dit mieux ?

Pour en terminer avec les études (ouf !!) par un retour au Séminaire de Namur pour la dernière théologie (avant l’ordination).

Ensuite, vient un palmarès sans grand déplacement.

Ordonné prêtre en 1965 et nommé vicaire à Sibret (Vaux-sur-Sûre) avec résidence à la paroisse de Chenogne pendant 8 années.

En 1973, je suis nommé curé à Remoiville avec la charge de 3 autres villages. Petit à petit, 4 autres villages s’y sont ajoutés et encore 3 autres. Et maintenant à l’âge de la pension bien dépassée, j’en suis à 11 villages.

Résidant toujours à Remoiville depuis 36 ans, j’y ai pris racines : donc pas de déménagement. Maman m’a accompagné pendant 39 ans (décédée en 2004). Merci à elle. Apprendre à cuisiner, à tenir un ménage à 66 ans ne fut pas chose aisée. Mais rentrer chaque soir dans une maison vide fut bien plus dur encore.

J’ai servi dans différentes activités : Scoutisme, Patro, Alliance Agricole (cultivateur), Football (Sibret puis Chaumont).
J’ai également été occupé à la Pastorale Familiale et au Service des Vocations pour le diocèse.

J’épaule aussi régulièrement l’Asbl Enfants Etrangers En Vacances qui s’occupe d’enfants provenant d’une région défavorisée de Roumanie. Je vais d’ailleurs prochainement en Roumanie avec les membres de l’Asbl pour le vingtième anniversaire de l’amitié belgo-roumaine.

On me retrouve également au Centre de Beauplateau, ce qu’on appelait anciennement une maison d’enfants placés par le juge.

Les 6 églises réparties entre mes 11 villages restent bien sûr ma première priorité. Le travail du Bon Dieu n’y manque pas, en plus des offices. La rénovation du patrimoine ou tout simplement sa sauvegarde a été un de mes soucis également.

Voilà donc 44 années de prêtre vite passées. Je suis heureux et si Dieu me prête vie, je fêterai mon jubilé de 50 ans en 2015. Déjà, je vous y invite.

Quant à la famille : pas d’épouse (que je n’aurais peut-être pas rendue heureuse, vu mon tempérament et mon manque de temps) et donc pas d’enfants. Mais avec une seule sœur mariée qui a eu 8 enfants mariés également, j’ai le plaisir d’avoir 19 petits neveux et même 1 arrière petit neveu.

Que de réunions de famille ou de visites familiales où je suis toujours très bien accueilli. Merci à tous.

Avec un réel plaisir de nous revoir « la rhéto 59 » le 3 octobre
A la vôtre !!
André

LES RHETOS AUJOURD'HUI ( 3 )

Hector Grandjean

Comme le dit très bien notre ami André, mieux vaut tard que pas du tout. Aussi je vous transmets ci-dessous mon parcours de 50 ans de vie…je serai quitte de le faire de vive voix lors de notre réunion.
Comme vous le savez tous, en 1959 j’ai fait une année de philo au Séminaire, suivie d’une année de « spéciale math » à Gramme.
En 1961 j’ai commencé à travailler…c'est-à-dire rédacteur au service des pensions à Bruxelles, sous le regard bienveillant du ministre de tutelle, ce bon vieux VDB.
Cet emploi a été entrecoupé par le service militaire…à l’administration (caserne Fonck à Liège, d’où ma passion pour le Standard) durant toute l’année 1963.
Enfin, le 25 avril 1964 (et après de longues fréquentations) j’ai épousé Annie, qui par ailleurs était pratiquement voisine et grande supportrice de l’US Givry. Cela étant, j’ai quand même commencé à travailler réellement et j’ai occupé un poste de direction dans la firme d’alimentation COURTHEOUX, d’abord à Bastogne et ensuite à Bertrix (d’où mon domicile actuel). En 1976 la firme COURTHEOUX a recentré toutes es activités à Charleroi et j’ai refusé de suivre (… à Charleroi !!!) et j’ai créé ma propre société de services (banque-assurances-fiscalité).
Entretemps nous avions quand même pris le temps de faire 3 enfants : 2 garçons (Noël et Jean-Claude) et 1 fille (Christine), ce qui nous vaut aujourd’hui d’être grands parents dix fois, 5 filles et 5 garçons (ils sont âgés de 5 à 21 ans).
Nous avons travaillé dans notre société Annie et moi jusqu’au 31/12/2006, date de la transmission à nos enfants et beaux enfants.
Ce qui fait qu’à ce jour nous sommes pensionnés, mais pas encore retraités puisque nous continuons à travailler gracieusement pour eux.
Voilà mon cheminement, bien sûr agrémenté de quelques hobbies : principalement voyages, chasse et football (il faut bien supporter ses petits enfants). Et puis… j’arrête, on continuera le 3 octobre prochain.

Hector

LES RHETOS AUJOURD'HUI ( 4 )

Joseph Duchêne

Quelques étapes de mon parcours depuis 50 ans.

1959-1965 : deux ans de philosophie au séminaire de Bastogne et quatre ans de théologie au grand séminaire de Namur (service militaire inclus). J’ai aimé ces études de philosophie et de théologie mais je ne me sentais pas devenir prêtre. J’ai préféré ne pas être ordonné et changer de vie.
De 1965 à 1969 j’entreprends des études universitaires : candidatures et licences en philo et lettres,groupe philosophie, UCL.
1969 :Je suis engagé comme « maître de conférences » aux facultés universitaires de Namur pour donner des cours de philosophie en médecine (logique, épistémologie)et en philo et lettres (histoire de la philosophie contemporaine) et pour réaliser un doctorat en philosophie. Mariage avec Bernadette Rousseaux, philosophe, qui a exercé sa profession comme professeur de philosophie à l’école sociale et à l’école d’infirmières de Namur (Henac) .
En 1975 présentation de mon doctorat en philosophie ( sur Merleau-Ponty) à l’UCL (la plus grande distinction) et nomination définitive comme professeur aux facultés de Namur ( cours de philosophie et de morale en médecine, cours d’éthique en droit, cours de morale et de lecture de textes philosophiques en philo et lettres). Je suis rattaché au département Sciences-philosophies- sociétés (ce nom dit bien quelles sont les problématiques traitées) dont j’ai été directeur pendant 12 ans (1992-2004). J’ai créé en 1987 au sein des facultés un centre de recherches en bioéthique ( CIDES :centre interfacultaire et interdisciplinaire droit, éthique, sciences de la santé) dont j’ai été directeur jusqu’à ma retraite (2005) : ce centre a organisé des cours –conférences ouverts au public sur des questions de bioéthique ; il a organisé des colloques et réalisé des publications.
J’ai été membre pendant 4 ans du Comité national de bioéthique.
J’ai pris ma retraite en octobre 2005.
Comme vous le voyez j’ai été « bricoleur » sur les questions les plus difficiles de la vie, celles du sens. Je suis aujourd’hui « bricoleur » dans le domaine de la menuiserie tout en continuant de faire de la philosophie. Pour moi le problème le plus important de la vie est de concilier ou de réconcilier les mots et les choses,le monde de la parole et celui de l’action en évitant les écueils du bavardage ( ou des paroles légères à force d’être idéalistes) et du pragmatisme (qui manque d’horizon).
Tout en menant à bien nos activités professionnelles nous avons eu le bonheur de « mettre au monde » dans tous les sens du mot, 5 enfants :Elisabeth, mariée, pédopsychiâtre, 3 enfants ; Marthe, mariée, gynécologue, 3 enfants ; Matthieu, adopté à 3 mois, venant de Corée, designer dans le monde des lunettes ; Eve, mariée, psychiâtre, 1 enfant ; Judith, anthropologue et peintre, chercheuse à l’université de Liège.Nous avons actuellement 7 petits enfants pleins de joie de vivre.

MIETTES D'HISTOIRE


REGLEMENT DU SEMINAIRE

André F. m'a fait parvenir un vieux règlement retrouvé par l'abbé Beaupain. J'ignore de quelle époque il date, car je ne me souviens pas l'avoir jamais vu auparavant. Mais il est très intéressant de constater que le règles sont sensiblement celles que nous avons connues ( j'ai failli écrire "subies") les premières années de notre séjour " en pension", et donc réveillent pas mal de lointains souvenirs.
J'ai retranscris le texte fidèlement en respectant ses formulations et sa ponctuation, qui lui donnent parfois un aspect désuet et naïf.
Le Règlement est suivi de prières: "Veni Sancte Spiritus", " Sub Tuum", "Angelus Domini"et "Oremus" que je me suis permis de ne pas vous imposer...
Je suis certain que ce texte évoquera beaucoup de souvenirs chez la plupart d'entre vous: partagez-les envoyant un commentaire ( voir en fin de texte)
René

I. CHAPELLE
Par respect pour le bon Dieu, l’élève pieux s’abstiendra d’y parler et de s’y retourner. Il suivra la messe ou l’office dans un missel ; il répondra aux prières à voix haute et sans précipitation.











La permission de sortir pendant les offices ne sera accordée qu’exceptionnellement.
On évitera de chantonner avec la schola des petits. Il n’est pas convenable de poser les pieds sur l’agenouilloir ; de s’asseoir, devant Dieu, jambes croisées ; à genoux, de se tenir plié sur l’accoudoir.
Le signe de la Croix et la génuflexion manifesteront toujours une grand foi.



II. SALLE D’ETUDE
Le silence y est de rigueur. Sans quitter sa place, on profitera du passage de Mr le Surveillant pour demander une permission. MM les professeurs ne reçoivent pas pendant les études du marin, de l’après-midi avant 14h30, et du soir, (exception est faite pour la direction de conscience que l’on indiquera sur le billet.)











Si l’on a obtenu la permission, on se déplacera discrètement, en silence, en utilisant de préférence les couloirs latéraux. On ne profitera pas de cette permission pour se rendre ailleurs dans la Maison.
Il est toujours défendu de quitter sa place pour se rendre auprès d’un condisciple, même pour un motif louable.
Tout billet adressé à un condisciple doit être remis à Mr le surveillant ( le but de ce billet sera toujours sérieux.)
Les W.-C. de la salle d’étude ne sont autorisés que pendant l’étude du matin et à partir de la seconde moitié de l’étude du soir.
Il est de mauvais goût de déposer des livres sur les fenêtres ou sur les colonnes ; on mettra de l’ordre dans le pupitre, veillera à la propreté sous les bancs, les cassettes seront fermées avec délicatesse.
La tenue, en tout temps, sera sans laisser-aller.
Au son de la cloche, mettant fin à l’étude, l’élève ponctuel cessera tout travail immédiatement, rangera ses livres, et sans s’attarder, se rendra là où il est appelé.


III. RECREATIONS
Le jeu est obligatoire aux grandes récréations (13 et 17h.) ( en été, après le souper). En dehors des jeux, la consigne est pour tous : « raro unus, numquam duo, semper tres ».











La distinction défend de siffler, de garder les mains dans les poches du pantalon ; elle proscrit les jurons. La charité ne tolère pas les injures, disputes, sobriquets. On se tiendra là où se trouve la communauté ; pour rentrer dans les salles de récréation ou pour quitter la cour, il faut, dans tous les cas une permission. Pour se rendre chez M.M. les Professeurs (ce qui n’est autorisé qu’à la récréation de 10h et à celle qui suit le goûter), on demandera la permission au début.
Pour éviter tout accident, on s’abstiendra de lancer des pierres, des marrons ou de monter sur les arbres.
Le jeu se fait par classe ; la charité commande que l’on ne soit pas un obstacle au jeu de ceux qui nous côtoient.
On aura la délicatesse et la justice de respecter le matériel de jeu.
Dans les salles de récréation, le jeu de balles est strictement défendu.
Aux W.-C. de ces mêmes salles, le silence sera observé. Là, comme ailleurs, on ne se permettra jamais de frapper du pied contre les portes, ni de secouer violemment ces dernières.
Tous les jeux cesseront aux « cinq minutes ». Au son de la cloche final, on ira prendre place dans les rangs, au coup de sifflet on observera le silence le plus parfait.

IV. PROMENADES
Dès la descente du dortoir, on se met en rangs par groupes de trois, par classe, et à l’endroit habituel ( ceux qui vont au football prennent place en avant.)
En rue et sur les routes, on gardera scrupuleusement les rangs de trois.
Par respect, on saluera les personnes religieuses et les autorités. Toujours, on aura une tenue correcte : coiffure obligatoire, col fermé, manteau et veston boutonnés, souliers cirés ; on évitera de manger en rue.
La réserve s’impose dans les gestes et dans les conversations. L’élève consciencieux se gardera bien de causer des dégâts aux propriété traversées.
Pour s’écarter de la communauté, on demandera al permission et on rejoindre au plus tôt la communauté en avertissant M. le Surveillant.

V. COIFFURE
Seuls sont autorisés sur la coiffure les insignes suivants : l’insigne national, provincial (hure), l’insigne de classe, de jeunesse et d’Action Catholique.












VI. CORRESPONDANCES
Les élèves sont autorisés à écrire le Mercredi et le Dimanche.
Les lettres peuvent être fermées si elles sont adressées aux parents ou à un prêtre.
Les élèves de 6e et de 7e ne peuvent en fermer aucune jusqu’à autorisation.

VII. PARLOIRS ET VISITES
Heures des visites.
1/ Dimanches et jours de fêtes assimilées au dimanche : de 10h à 14h
L’assistance aux Vêpres est obligatoire.
2/ Autres jours : pendant les récréations seulement :
de 10h à 10h30
de 13h à 14h
de 17h à 17h30
Dans la mesure du possible, les élèves seront avertis au préalable du jour et des heures auxquels ils auront visite. Seuls les parents peuvent demander un élève au parloir ; en dehors de ce cas, la permission de M. le Supérieur est requise. Le concierge, seul, peut transmettre la demande de visite.











Nous prions MM les visiteurs de s’abstenir de fumer dans les parloirs et à l’intérieur de l’établissement.
Sorties en Ville : aux jours fixés exclusivement.
Dortoirs. Dans l’intérêt de tous, il importe que les dortoirs soient fermés.
MM les visiteurs sont priés d’aider à l’observation de ce point si important du règlement. Les dortoirs sont accessibles aux parents les jours de rentrée. Pendant le trimestre, ils le seront aux parents des seuls élèves de VIIe et de Vie, aux jours de sortie en ville et cela de 13h à 14h seulement.

VIII. DORTOIRS
Le silence y est toujours de rigueur. Au couvre-feu, tous seront au lit.











Le matin, on quittera le dortoir au son de la cloche. Les WC seront utilisés la nuit seulement, jamais le matin pendant le lever. Si l’on doit se déplacer dans le dortoir, on le fera en pantoufles.
L’eau des cuvettes peut être utilisée pour les soins de la bouche ; on se munira très utilement d’un gobelet.
Les malles et paniers ne doivent pas se trouver au dortoir ; une valise, à la rigueur, peut trouver place dans l’armoire.

















La plus grande propreté doit régner au dortoir, pour cela rien ne doit traîner sous les lits ( chaussures, pantoufles, bas, emballages, etc.…)
Seul, le panier, à la sortie du dortoir, est destiné à recevoir les papiers, épluchures, ou autres déchets.
On ne mangera pas après le couvre-feu.
La partie réservée à chaque élève est inviolable : toute infraction de ce genre est un cas de renvoi.(exception est faite pour deux frères.)
Pendant le jour, on ne remontera pas au dortoir sans permission, celle-ci ne sera accordée que dans les cas vraiment nécessaires. Le fait de remonter au dortoir sans permission entraine toujours une sanction grave.

IX. CLASSES
Pour s’absenter des classes, il faut la permission de M. le Supérieur ; en outre, on aura soin d’avertir le ou les professeurs chargés de ces classes pendant l’absence.
La sortie des classes se fait en silence et en rang. On déposera les livrs à la salle d’étude sans trainer et en silence toujours.
Il est sévèrement interdit de se trouver dans le bâtiment des classes en dehors des heures de cours.

X. INFIRMERIE
Pour se rendre à l’infirmerie, il faut la permission de M. le Préfet de discipline.
Pour les soins sans gravité, on s’y rendra après les repas ; jamais ( sauf dans les cas urgents) entre 14h et 17h.
Au dispensaire, on parlera à voix basse. On ne se rendra jamais dans la chambrette d’un condisciple malade.
La visite médicale se demande après le déjeuner. Pour le dentiste il faut prendre inscription à l’infirmerie même.

XI. REFECTOIRE
C’est à table que se révèle la bonne éducation.
On évitera de déplacer plats et couverts avant la prière.
La discrétion dans le regard est de bon goût. On se mettra à table et l’on s’en retirera sans bruit de chaise, pour cela on soulèvera cette dernière.













A table, on fera usage de la serviette. On mangera de tout. On se servira charitablement et poliment, sans souiller les bords des plats.
On évitera de mettre les coudes sur la tables ; les tronc droit, les coudes sur le corps, le jeune homme poli prend son repas sans mouvement de tête et sans bruit de succion, ni de couverts ; ne dépose rien dans le creux de sa cuillère, s’essuie la bouche avant de boire, ne quitte pas la table avant d’avoir pris tout le contenu de son verre ou de sa tasse.
La bonne tenue proscrit les bousculades et les éclats de voix.
Le gaspillage serait une honte.

XII. PASSAGES ET RANGS
Les passages se font toujours en silence et en rangs. On ne demandera jamais la permission de se rendre au WC pendant les passages.
Au coup de cloche mettant fin aux récréations, chacun prendra sa place avec promptitude, et au coup de sifflet, le silence sera scrupuleusement observé.
L’attitude de rang demande que l’on soit recueilli dans un maintien énergique à l’arrêt et, pendant le déplacement, que l’on garde l’alignement, que l’on évite les bousculades ou tout autre fantaisie.
Pour se rendre de récréation en classe, au réfectoire ou au dortoir, on se mettra en rang par classe, les grands en avant. Dans chaque classe, on conservera l’ordre de l’étude, les élèves des petits bancs à l’arrière de la classe.
Couloirs : On veillera à ne pas courir dans les couloirs. Le silence y es obligatoire, ainsi que dans le hall de la cloche. On y saluera les Maîtres et les étrangers ; on ne restera jamais assis au passage de l’un d’entr’eux.

XIII. MUSIQUE INSTRUMENTALE
Pour se rendre dans la salle de musique, il faut toujours une permission, excepté si le départ se fait de la salle d’étude.
On ne s’y rendra jamais en dehors de ses heures de répétition ; aucune erreur ne pourra être évoquée comme excuse.
Le changement doit se faire en dehors de la cabine : on ne pourra jamais s’y trouver à deux ou à plusieurs.
Les élèves qui y vont de 13h30 à 14h veilleront à arriver à temps pour la visite au St Sacrement. Pendant les promenades, l’autorisation de se rendre en musique ne sera jamais accordée.

XIV. GYMNASTIQUE
Chaque samedi et dimanche, les élèves participeront au cours obligatoire de gymnastique. Les pantoufles sont indispensables.
Chaque jour à 10h, ils suivront les exercices donnés par les moniteurs. Pour se dispenser du cours de gymnastique du samedi et du dimanche, le certificat médical est requis et le moniteur doit, en plus, être averti. Pendant la semaine, pour se dispenser du cours, il faut une raison sérieuse.







XV. BILLETS












Les billets de commande à la procure ainsi que les billets demandant la coupe des cheveux, peuvent être remis à l’étude du matin les lundi et jeudi de chaque semaine.
Le billet de la confession hebdomadaire est remis le samedi à l’étude du matin.
Ces billets doivent toujours être signés du nom, prénom et en plus l’indication de la classe à laquelle on appartient.


XVI. LINGE- COLIS- REPARATIONS
Le linge à laver ne doit jamais se trouver dans l’armoire. A cet effet, des tiroirs, sous l’armoire, ont été prévus pour recevoir le linge sale. Celui-ci sera remis aussi souvent que possible à la famille lors des visites.
Les élèves qui désirent faire laver le linge par la Maison sont priés de descendre le sac à linge les lundis seulement, le matin au lever, et de déposer ce sac, dans le hall de la cloche ; ils retrouveront ce linge le samedi suivant avec les colis du soir. Le linge à laver doit porter le numéro assigné à l’élève en entrant ; le sac doit porter en plus le nom de l’élève.
Les colis à expédier doivent aussi être descendus le matin dans le même hall ; ils seront accompagnés d’une lettre de voiture remplie la veille. C’est là aussi que l’on déposera les paniers ou valises que l’on remettra à l’occasion d’une visite au cours de la journée.
Les colis à l’arrivée sont déposés chez le concierge, ils sont remis aux élèves, le soir au réfectoire.
Pendant les réparations de chaussures, ces dernières, portant un billet sur lequel est indiqué la réparation à faire ainsi que le nom et prénom, sont déposées chaque jour si l’on veut, le matin, dans le hall.
Quand aux réparations de montres, lunettes, stylos ou autres choses de valeur, elles sont à remettre chaque jour, le matin, aux commissionnaires.

XVII. POINTS DIVERS
Le règlement de la maison défend de faire revenir de la ville quoi que ce soit sans permission, par personne interposée : concierge, domestiques, élèves sortant en ville ou étrangers.
Pour quitter l’établissement, il faut l’autorisation de M. le Supérieur, il en est de même pour les sorties mensuelles ou occasionnelles ; en son absence cette autorisation peut être accordée par M. le préfet de discipline. Le fait de se soustraire à cette règle entraine de graves conséquences. Les mêmes sanctions seront appliquées envers ceux qui voudraient éviter le contrôle des lettres tant au départ qu’à l’arrivée.
L’usage du tabac est strictement défendu en dehors des jours et heures autorisés par M. le Supérieur.
Tout livre étranger à la classe doit porter la signature du professeur de la classe. Les illustrés, revues, journaux ( non autorisés dans la Maison par M. le Supérieur) sont prohibés. Toute infraction dans ce domaine sera punie sévèrement.




ANNEE 1952-1953

Certains s'étaient déjà lancés dans l'aventure dès 1952.

On reconnaitra ci-dessous, dans la classe de sixième de l'abbé Louppe:Jean Claude Genin, Roger Lefèbvre, Jacques Massart, Philippe Maire, Michel Sellette, Guy Borcy

Et voici l'autre 6ème (Abbé Dacremont). Jean, aide-nous pour les noms. Merci
Et encore une autre...

ANNEE 1953-54 sixième(s)

Notre ami Jean Calmant a eu la bonne idée d'interpréter et enregistrer nos chants de classe. Ces chants sont présentés par un petit film en tête de chaque chapitre consacré à une classe. Les titres, blasons, partitions sont extraites du petit livret des "chants de classe"et donc en qualité "stencils" de l'époque...
Remerciements:
"Ces enregistrements n'ont été possibles qu'avec la collaboration efficace de mon chef de choeur Joseph Bayet et de notre talentueuse accompagnatrice Marie-Luce Seressia.
Grand merci à eux deux."
Jean

Cliquer sur la flèche pour voir la vidéo.

La sixième B


Sixième latine 1953
Dans l’immense dortoir, en sixième latine
Prisonniers de la ronde infernale de l’Abbé Taminiaux
Nous rêvions de vacances, d’évasion et de lune
Mais la cloche infernale nous envoie méditer
Dans la sombre étude où le Révérend Luc
Incite ces p’tits Messieurs à devenir des Saints.
Mais le petit garçon que nous étions alors
S’écroule sur le banc, se relève puis s’endort
Avant de sursauter à l’immense brouhaha
De deux cents bancs qui claquent, nous servant de cabas.
L’étude précède la messe.
Agenouillés, transis,
Nous essayons en vain de trouver un appui
Pour nous rendormir
Méditant sans répit
Au bonheur douillet d’une journée au lit.

En mémoire de José, Philippe, Jacques, Guy pour le 40ème anniversaire de la Rhéto 59
Raymond, le 16 octobre 1999.
Voici un exemplaire du fameux "bulletin". Il nous a été transmis par un élève modèle. Ce qui serait plus marrant, c'est d'en avoir un avec un 3, ou un 3 souligné ou alors, un 4 !!!
Qui possède un pareil "trésor"?

Sixième A, classe de l'abbé Louppe


Fête de l'abbé Louppe

Au Sans-Soucis
Excursion de classe


Excursion le 21 juin 1954, les 2 sixièmes ensemble

Le 21 juin à Lipperscheid ( Gd Duché)

Certains ont pris un peu d'avance et sont déjà en cinquième en 53-54: on reconnaitra ci-dessous:Jean Mahy, Michel Selette, Philippe Maire, Roger Lefèvre, Pol Dechambre, Guy Borcy, André Fourny.