samedi, novembre 15, 2008

LES RHETOS AUJOURD'HUI ( 4 )

Joseph Duchêne

Quelques étapes de mon parcours depuis 50 ans.

1959-1965 : deux ans de philosophie au séminaire de Bastogne et quatre ans de théologie au grand séminaire de Namur (service militaire inclus). J’ai aimé ces études de philosophie et de théologie mais je ne me sentais pas devenir prêtre. J’ai préféré ne pas être ordonné et changer de vie.
De 1965 à 1969 j’entreprends des études universitaires : candidatures et licences en philo et lettres,groupe philosophie, UCL.
1969 :Je suis engagé comme « maître de conférences » aux facultés universitaires de Namur pour donner des cours de philosophie en médecine (logique, épistémologie)et en philo et lettres (histoire de la philosophie contemporaine) et pour réaliser un doctorat en philosophie. Mariage avec Bernadette Rousseaux, philosophe, qui a exercé sa profession comme professeur de philosophie à l’école sociale et à l’école d’infirmières de Namur (Henac) .
En 1975 présentation de mon doctorat en philosophie ( sur Merleau-Ponty) à l’UCL (la plus grande distinction) et nomination définitive comme professeur aux facultés de Namur ( cours de philosophie et de morale en médecine, cours d’éthique en droit, cours de morale et de lecture de textes philosophiques en philo et lettres). Je suis rattaché au département Sciences-philosophies- sociétés (ce nom dit bien quelles sont les problématiques traitées) dont j’ai été directeur pendant 12 ans (1992-2004). J’ai créé en 1987 au sein des facultés un centre de recherches en bioéthique ( CIDES :centre interfacultaire et interdisciplinaire droit, éthique, sciences de la santé) dont j’ai été directeur jusqu’à ma retraite (2005) : ce centre a organisé des cours –conférences ouverts au public sur des questions de bioéthique ; il a organisé des colloques et réalisé des publications.
J’ai été membre pendant 4 ans du Comité national de bioéthique.
J’ai pris ma retraite en octobre 2005.
Comme vous le voyez j’ai été « bricoleur » sur les questions les plus difficiles de la vie, celles du sens. Je suis aujourd’hui « bricoleur » dans le domaine de la menuiserie tout en continuant de faire de la philosophie. Pour moi le problème le plus important de la vie est de concilier ou de réconcilier les mots et les choses,le monde de la parole et celui de l’action en évitant les écueils du bavardage ( ou des paroles légères à force d’être idéalistes) et du pragmatisme (qui manque d’horizon).
Tout en menant à bien nos activités professionnelles nous avons eu le bonheur de « mettre au monde » dans tous les sens du mot, 5 enfants :Elisabeth, mariée, pédopsychiâtre, 3 enfants ; Marthe, mariée, gynécologue, 3 enfants ; Matthieu, adopté à 3 mois, venant de Corée, designer dans le monde des lunettes ; Eve, mariée, psychiâtre, 1 enfant ; Judith, anthropologue et peintre, chercheuse à l’université de Liège.Nous avons actuellement 7 petits enfants pleins de joie de vivre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et bien les amis, cela m'a réjoui de faire l'exercice de reremettre un nom sur vos binettes, je m'en rappelle quand même pas mal.
Bon anniversaire.
Dans 4 ans, c'est notre tour.
Jean-Baptiste CLOTUCHE (Rh 64)