dimanche, novembre 09, 2008

L'EPI

Pierre Lutgen a conservé une publication subversive éditée juste après notre sortie de rhéto. Vous en souvenez-vous?
Voici les meilleures page du premier numéro. A suivre?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

- KAKADUBAR : Qui en faisait partie? Il y a prescription donc plus de poursuite possible, même si, dans la précipitation le dernier sorti a oublié de fermer la trappe et qu'un surveillant intrépide (P. Winand) est venu, dans sa ronde, y chuter. Résultat: fracture du bassin.

- La potale de la Ste Vierge dans le coin près de la porte actuelle de la "cour des marronniers" par la gare. Durant le mois de mai, nous venions confier nos soucis, nos chagrins, nos déceptions mais aussi nos projets quand nous aurions sauté le rideau de fer...pardon, rideau de pierres!

- 1er avril de différentes années:
(1) 10 jours de repos pour le sonneur (André F) car la cloche a disparu et s'est envolée, pas à Rome comme pendant la semaine sainte, mais sur le chemin de fer tout proche. Qui était l'auteur de cet hold-up?

(2) Comment un veau est-il venu s'attacher à la montée d'escaliers sous la cloche? ...juste à l'entrée de l'étude où nous nous rendions, encore endormis, à plus ou moins 6h30. On travaillait tôt, à cette époque, après 1/4h de méditation "dormitive"

(3) Comment la "Messerschmitt" (voir http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/section5/sujet240595.htm) - voiturette à 3 roues et 1 guidon, revêtue d'une bulle en plastique transparente - de l'abbé Brichard a-t-elle pu trouver refuge sur le toit du couloir de la salle vitrée vers le réfectoire?

(4) A l'étude, après la prière du début, une poule pleine de vie s'envole à l'ouverture du banc de Pierre Genin. Elève intégre et au-dessus de tout soupçon d'un tel méfait. Il faut du temps pour récupérer le volatile effarouché par une cohorte à ses trousses.

- Hommes de confiance: Les clés de toutes les portes intérieures du Séminaire à
Réné B, sacristain + accès cave vin
Hector G, machiniste
André F, sonneur (passe-partout)

Anonyme a dit…

A la question de André : qui faisait donc partie du Kakadubar?

Réponse: les machinistes, c 'est-à-dire ceux qui étaient chargés des décors pour et pendant les pièces.
Le Kadadubar était le réduit qui se trouvait sous la scène.
Je ne me rappelle plus exactement qui faisait partie de l'équipe . Leopold Severin, Jean-Paul Emond et Pierre Lutgen, je crois. L'abbé Winand était le chef.
Un des grands avantages de ce poste était qu'il donnait le droit de ne pas devoir participer aux promenades.
Et que ce degré de liberté devait fatalement conduire à des abus. L'abbé Winand savait qu'on allait chercher du vin à l'épicerie près de St Pierre. A son honneur de ne pas nous avoir traduit devant un tribunal militaire. Ou est-ce parce qu'il aurait risqué lui-même des retombées pour son manque à la tache de surveillant. Il devait aller au Pole Sud avec l'expédition belge de 59.
Mais il ne savait pas pas qu'on allait souvent au café des "3 Epis" derrière la gare et dont la patronne avait trois filles.
Je vois encore Leopold qui chantait "Smoke gets in your eyes..."
Le nom du journal EPI vient en souvenir de ces heureux moments.

Pierre

Anonyme a dit…

Je dois avouer que je fournissais aussi en vin le kakadubar, car en tant que sacristain, j'avais accès à la cave (entrée dans le hall su séminaire)
Pour rentrer au dortoir et éviter d'avoir une haleine d'alcool repérable par le surveillant, on mangeait des "rouleaux" d'hosties ( non consacrées évidemment) que j'allais chercher au couvent , route de Laroche.
Cette "consommation" d'hosties a du fausser les statistiques du diocèse sur la fréquentation des sacrements !!!!
René

Anonyme a dit…

- Pendant l'étude du matin, on servait les messes des professeurs aux petits autels latéraux de la chapelle. Ils étaient presque tous prêtres. On prenait le droit d'achever la burette de vin (pas l'eau!!) bien remplie par les bons soins de René B. et Soeur Pinocchio. Merci René B.

- Petit papier au bord du banc à l'étude, pour être signé par le surveillant de service, permettant d'aller en direction de conscience: petite sortie appréciée pendant la grande étude.

- "Politesse" : Certains jours à la fin de l'étude, les 20 dernières minutes consacrées à la lecture, étaient remplacées par une harangue du Supérieur = le chef. Par ex.: Avant la fancy-fair, dans le sympathique parc de chez les Soeurs, Mgr Musty, Supérieur, tonitruait en chaire: "Tenez-vous digne du séminaire. Je ne veux pas en voir un avec une fille au bras (danger!!!) et une cigarette en bouche".

- Un soir pendant l'étude,un coussin atterri sur la tête, déjà déplumée, de l'abbé Felten trônant en chaire. Il a fallu plusieurs essais pour que le coussin tienne. C'était un coup de maître qui fut bien applaudi par ceux qui ne dormaient pas ou ceux qui étaient plongés dans le travail.

- Pendant l'étude, une poursuite épique de Jean Mézier s'engagea après son petit voisin qui était trop "spidé" et Jean voulait lui régler son compte. Tout cela sous le regard ahuri et impuissant du surveillant et les yeux malicieux des élèves se demandant s'il le rattraperait.

- Cinéma: René B. préposé aux bobines (quand elles cassaient = brouhaha dans la salle), passait un film (décent) et entrecoupé par des chopes, rangées dans le double plafond du "kotch" au-dessus de l'entrée de la salle de fête.

- Le dernier jour du trimestre, manière de tenir la pression jusqu'à la fin, il y avait examen de récitation. Même Pierre Lutgen, le couronné (pendant 6 ans, 1er de classe) avait besoin de dopage pour "pas de panique". Alors, quoi de mieux qu'un peu ou beaucoup de "gnolle" pour rafraîchir la mémoire. La réserve spiritueuse était planquée dans un puits du décor sur la scène à la salle de fête. Il sortait vite des rangs pour aller absorber ce "divin breuvage".

- En classe, abbé Burnet (Pentutu!) me dit: "André, restez un peu tranquille". C'était Jean C. derrière qui me bloquait mon cache-poussière ou "cache-picasses" avec ses pieds. Qu'il m'énervait ce Jean!!!

- Le vélo de Mr Massart (prof de musique) a disparu! Qui a fait ce mauvais coup à ce brave des braves? Après beaucoup de recherches, il doit repartir à pied. Vélo, digne de la guerre 40-44 qui avait survécu. Il ne défigurerait pas au Musée en Piconrue.

- Grâce à ce même Mr Massart, les jours de grand froid et de pluie, au lieu d'être grelottant en récréation à l'extérieur, nous pouvions aller répéter et par la même occasion nous chauffer dans les cabines de musique (Hein, Jean-Marie S.!) Merci, Mr Massart.

- André F. a été recruté pour la clique par les abbés Michel et Bouillon. "Voilà une trompette. Essaye de faire sortir des sons et ça ira vite." Après 2 mois, épuisé de souffler, j'ai remis l'arme aux deux instructeurs en disant: "Cherchez un autre car à ce rythme-là je ne serai pas prêt pour la fin de l'année." Réponse: "Alors, apprends à marcher sur des échasses, c'est plus facile pour toi". Arrive la fête de la gymnastique sur le CARRE et le défilé (la montée de la grand-rue). Résultat: j'ai cassé 4 échasses. Pas de chance non plus de ce côté-là!

- Jean C. me rappelle: Au goûter, certains mangeaient beaucoup (entre 15 et 17 tranches de pain)(hein, Joseph D.!)et traînaient au réfectoire. Alors Sr Joë-Louis arrivait avec les "COUCAILLES" pour ranger et nettoyer. La Sr nous dit avec son accent: "Messieurs, vous êtes finis? Alors, prenez la porte."

Vive l'INTERNAT de cette époque, même si on n'avait pas le choix. A chacun de rapporter ses anecdotes pour compléter la série.

Anonyme a dit…

Celui qui a jeté le coussin sur la digne tête de l'abbé Felten: qui sait qui?
Il fut renvoyé dès le lendemain.
Un indice: c'était un Gaumais de pure souche.
Arthur Ska ( Ce n'est pas moi!)

Jean Calmant a dit…

Jean dit que ce doit être THIRY ou ZIANE ! Sans certitude
Edith